Le 2 juillet, Florence Robine, DGESCO, présentait les résultats de cette consultation et en ressortait les éléments suivants:
- la consultation a relativement peu mobilisé les enseignants (16039 pour le questionnaire école, 24509 pour le questionnaire collège, contre 173984 pour la dernière consultation sur le socle commun) ;
- les professeurs de mathématiques ne se distinguent pas par leur niveau de participation (parmi les répondants en collège, 14,6% sont professeurs de mathématiques, contre 15,2% histoire-géographie, ou 17,8% en français) ;
- on observe dans la quasi-totalité des domaines d’enseignement un décalage de perception entre personnels du 1er et du 2nde degrés, ces derniers étant systématiquement moins nombreux à adhérer au projet de programme ;
- la lisibilité des programmes est contestée ;
- la question des repères de progressivité - essentielle dans une logique d'enseignement par cycles de trois ans, apparaît comme une question sensible (au niveau du second degré, ces repères apparaissent insuffisant dans toutes les disciplines) ;
- la question des moyens horaires pour assurer l'enseignement prescrit, apparaît très critique : à peine plus d’une personne sur 5 seulement estime que le contenu du projet de programme est en adéquation avec le volume horaire dédié à sa discipline, ce décalage étant plus nettement souligné par les professeurs de mathématiques et de français (voir graphique ci-dessous)
- la mise en oeuvre des enseignements pratiques interdisciplinaires semble ne pas largement mobiliser les enseignants de mathématiques (mais il faudra regarder les résultats plus précisément que ne le permet le diaporama).
Ce premier survol des résultats de la consultation semble confirmer nos craintes (ci-dessous) concernant en particulier la lisibilité des programmes, les repères de progressivité et la pratique de l'interdisciplinarité.
Article de la commision française pour l'enseignement des mathématiques.